Recherches et Solidarités vient de publier la 20ème édition de son étude intitulée "La France associative en mouvement".
Cette étude dresse, comme chaque année, l’état des lieux de la vie associative à partir des données chiffrées les plus récentes, issues de sources officielles :
- 66 500 associations créées entre juillet 2021 et juin 2022
- Entre 1,4 et 1,5 million d’associations en activité
- 145 000 volontaires en service civique (+10% en 2021)
- 146 740 associations employant 1,8 million de salariés (+ 2,7%)
- Percée de l’alternance dans les associations, avec 39 000 contrats signés en 2021 (+64%)
Figurent dans cette 20ème édition, 3 avancées majeures dans la connaissance du secteur associatif :
- Une estimation du nombre d’associations en activité confortée par une exploitation expérimentale du Répertoire National des Associations.
- Une approche inédite de l’emploi associatif à partir des conventions collectives, permettant de percer le mystère des associations "non classées ailleurs" de la nomenclature d’activités.
- Le suivi des données relatives à la fiscalité des associations : en 2020, 34 000 associations et fondations assujetties à la taxe sur les salaires et 117 000 à l’impôt sur les sociétés.
Cette étude s’appuie également sur les résultats de 2 enquêtes nationalespour aborder :
- La situation du bénévolat : une perte de 15% des bénévoles, observée en janvier 2022, suite aux mesures liées à la crise sanitaire ; sujet devenu au printemps, la première source d’inquiétudes des dirigeants associatifs ; des volontés d’engagement et des souhaits de convivialité et d’échanges qui permettent d’espérer, aujourd’hui, un retour des bénévoles dans les associations.
- Le moral des dirigeants associatifs : après les secousses de la crise sanitaire, 62% ont un jugement positif sur la situation générale de leur association et/ou sur la situation financière (ils étaient 58% en 2019). Ils sont toutefois moins nombreux (57%) à être optimistes pour les mois à venir.
- En réponse à leurs inquiétudes (bénévolat, renouvellement des dirigeants, visibilité financière, baisse du nombre d’adhérents...), ils attendent avant tout une meilleure reconnaissance du rôle citoyen et de l’utilité sociale de leur association. Sujet développé par Roger Sue dans sa préface.